Interclasse ; Faut qu'on cause, mec ! // Feat. Inu-chan

L'histoire se passe quelques heures après la confrontation : Fantôme/Besshô.
Dis comme ça, je pourrais débuter le roman d'heroic/fantasy le plus vendu au monde ! Bien mieux qu'Eragon et le Seigneur des anneaux réunis : l'histoire de l'Elite. Certes, ce n'est ni de la fantasy, ni une biographie. C'est une grosse fiction sortit de ma tête de sale petit teigneux de geek artisanal … Eh ? On est pas dans mon journal intime ?!

Je m'appelle Junichirô et je …

Un cours de littérature se terminait, disons plutôt une des heures littérature. La mâtiné se terminait et le Numéro Un de l'Elite se préparait à entamé sa quatrième heure. Allez savoir si c'est possible, j'innove moi, messieurs dame ! Il aimait les livres et les auteurs, je ne dirais pas le contraire ; mais à dose réglementaire. Pour en revenir au fait, le roux sortit de la classe en soupira bruyamment, prenant sa tête entre ses mains : Dieu que c'était long ! Surtout quand une cible est dans votre classe et ce, pile en face de vous ! Vous avez envie de l'emmerdez, mais d'une force indescriptible ! Seulement, voilà, c'est impossible puisqu'une fille pour qui vous en pincez sans le savoir est à deux tables et se prépare à vous lancer son stylo à la moindre connerie. Quoi, quatre heures comme ça, c'est une torture !

Juni se trouvait être comme un chien en laisse, ou un démon qui ne demande qu'a sortir. Un génie coincé dans sa lampe.

Cette année se révélait être une année de folie. D'abord, sa classe était la plus folle qu'il est eu de sa vie. Le rouquin était perdu entre la jubilation d'avoir une classe qui lui permettait tout, ou alors d'avoir envie de mourir pour être entouré par trop de variété.

Je raconte vraiment n'importe quoi.

Enfin bref ! Peu importe .
J'aurais pu le faire en deux phrase, mais il a fallut que j'écrive deux paragraphes en plus. Quel con ce littéraire.

Junichirô prenait l'air, mais pas seulement dans le but de souler de trois heures de littérature ; il avait besoin de discuter avec Ao Quan. Ah, comme il allait faire trembler les étudiants, à deux réunis entre deux classes !
De quoi allaient-ils papoter les deux bons hommes ? La nouvelle cible, oh oui !

- Inuuuu ! J'ai b'soin d'toiii ! S'égosilla t-il avec un accent de gangsta.

Tout commença un lundi… ou peut être était-ce un mardi… Non c’était un lundi ! C’était l’été, il faisait chaud…. Non, cette journée la, il faisait froid, c’est donc en hiver ! L’été était vraiment chaud cette année là. Il s’était mit à pleuvoir et l’atmosphère était rafraichissante. C’était un jeudi où tout allait bien !

Ao… Que tes yeux sont beauuuu (bon on va arrêter le délire la xD).

Ao Quan était en plein cours d’économie. Sa matière favorite. On peut dire que c’est une des seules matières ou il travaille, et ou les autres n’ont pas à avoir peur de lui. Ou presque. Car en effet, dans tous les autres cours, Ao se place à coté de Park Tae Boom, un autre membre de l’élite, et ces fois là, on peut dire qu’il n’y a même pas cours. Les professeurs et élèves de leurs classes ont peur de faire cours, avec deux membres de l’élite rassemblée. Comme quoi, il suffit d’avoir du pouvoir et de l’argent, et on fait ce qu’on veut des gens ! Il faut dire que Ao aimait très bien se système la, d’où sa préférence pour les cours d’économie.

La cloche sonna enfin, Ao s’étira, il venait de finir la première, mais allait vers une deuxième heure d’économie. Avec un autre professeur. Car rester plus d’une heure dans une classe ou deux membres de l’élite était rassemblés, les professeurs ne le pouvaient pas. Ao ne s’était pas encore levé de sa chaise, qu’il entendit une voix crier : « Inuuuu ! J'ai b'soin d'toiii ! » .

En effet, lorsqu’il se leva et se retourna, il était face à son meilleur ami.



Il prit son sac et se dirigea vers la porte de la salle, après tout, il ne voulait pas être enfermé dedans. Il fit un signe à Jun pour pas qu’il reste là.



Car un peu plus tôt, Jun avait envoyé un message à Ao pour désigner une nouvelle cible, qui, serait de plus, dans la classe d’Ao ! Une joie pour lui n’est-ce pas ?Takashi Megumi. Une fille pas très sociable, la fille parfaite pour devenir une cible ! Ao sortit une enveloppe de sa poche et la donna à Jun.

Quoi ? Son accent était si laid que ça ?
Je veux bien vous accordez que les banlieusards qui hurlent « Sisi mon gars » n'ont pas l'air fin.
Soit, son accent était abominable alors.

Junichirô gratifia son cavalier d'un grand sourire triomphant, ponctué du V de la victoire. Un genre de « Eh ouais, c'moi ! » mais silencieux.

- Gangsta, mec ! Tu vois, la capuche et la sono' sur l'épaule ! Il argumenta ses mots en remontant la capuche de son sweat violet sur sa tête rousse, Seulement, on échappe pas à ses racines, je réussirais pas à m'exprimer comme ça longtemps !

Il rit, ajoutant à ceci une moue de racaille dédaigneuse. Ouaiiis grooos.
Quoi qu'il en soit, il était là pour une affaire sérieuse. La nouvelle cible. Encore une fois, Inu se montra digne de son rang, son enquête avait déjà été mené à bien, puis accomplis et enfin, rendu à son maître. Brave bête ! La fidélité le connaissait. Les prunelles du rouquin pétillèrent lorsque le dossier de Takashi Megumi s'approcha de lui. Alors, c'était bien ça. Annabelle, puis Jun et enfin Ao. Déjà trois membres de l'Elite qui l'a connaissait. C'était fini.

- La voilà enfin … Takashi Megumi. Annabelle m'en avait parler, elle a eu des petits soucis avec elle. Pour reprendre les mots d'Anna', je pense qu'elle n'a pas saisi la gravité de sa situation. Il soupira et prit le dossier, levant les yeux au ciel d'un air agacé, et surtout, elle n'a certainement pas pigé à qui elle se frottait.

Jun-Jun déambula distraitement dans le couloir, ses pas se faisaient léger et hagard. Il aurait pu se prendre n'importe qui, mais ça n'arrivait pas. Enfin, chez ceux qui connaissait l'Elite, ça n'arrivait pas. Le rouquin parcourait le dossier ; en diagonale, puis il revenait sur certain point important. Des mots qui l'interpellait, des flous dans son dossier. Des troues sans explication.

Les yeux rivés sur le dossier, Jun énuméra ce qu'il jugeait intéressant :

- Sa mère s'est remarié, Takashi n'est pas son vrai nom. C'est lui qui l'a encourager – ou envoyer – à Crystal au lieu d'aller à Harvard. Il laissa une pause de quelques secondes et reprit, présentant ainsi son étude comme un exposé bien organisé, Elle vivait à Hakodate. Elle a changer plusieurs fois d'école suite à un comportement innaproprié et … Eh ? Takashi est directeur d'école. Dernière point, elle a des problèmes rénaux … Il marqua la fin de son inspection en claqua bruyamment les feuilles du dossier, Soit, ça ferait l'affaire.

Le rouquin garda le dossier entre les mains et se tourna vers Ao. Enfaite, il marchait à reculons. Il se mit à établir des suppositions tout en mimant des gestes et en tirant des tronches pas possible. A croire qu'on explique mieux en gigotant.

- Si tu veux mon avis, y'a une raison à ce second mariage. Son vrai père n'est mentionné nul-part dans le dossier, Takashi n'est que son tuteur. Il est vraisemblablement riche étant donner son statut. Je ne pense pas à un mariage arrangé, mais peut-être un mariage par intérêt. Et finalement, pourquoi il ne l'a pas laisser aller à Harvard ? S'ils ont les moyens, c'est pas la distance … Il s'arrêta de parler et fixa un point inconnu, les regards vagues et perdus, Une question d'héritage ? C'est soit familiale, soit plus. Mais ce n'est certainement pas pour rien.

Ao se fit gratifier par Jun. En même temps, à la longue, lorsqu’il choisissait une nouvelle cible, il avait comprit les différentes taches qu’il devait accomplir. Ce n’était donc plus très difficile une fois qu’il connaissait le nom de la personne qui intéressait Junichirô. Ao ne put s’empêcher de rire à la remarque du rouquin lorsqu’il se mit la capuche sur la tête. Il lui parla ensuite d’Annabelle, le nouveau membre de l’élite. Apparemment, Megumi lui avait causé des problèmes.

« De toute façon, elle aurait de se douter qu’elle aurait des problèmes au moment ou elle l’a rencontré. Il faut dire que cette fille n’est pas toute rose non plus. Je parle d’Annabelle hein ! »

Ao regardait Jun lire le dossier. Lui, le connaissait par cœur. Il voulait savoir s’il y avait une cause qui ferait d’elle la prochaine cible, mais il ne savait pas encore à ce moment là qu’elle avait eu a faire avec Annabelle. De plus, cette fille devait avoir une certaine chance, car peut de gens du monde des pauvres arrivent à s’associer avec un riche, et devenir riche par eux-mêmes. Les gens s’éloignaient pour les laisser passer. Après tout, un membre de l’élite fait déjà peur aux autres, alors deux membres, dont le créateur de l’élite, ils ont de quoi se faire dans le froc !

Dès que le rouquin eut finit l’inspection du dossier de Megumi, il se mit a faire pleins de gestes, de tronches bizarres… Cela se va sans dire, Ao était déconcerté.

« Dis, ce n’est pas la première fois que tu me fais ce coup la et que je te le redis, je comprends rien à rien, tu m’expliquer en parlant ? J’ai pas encore appris le langage des signes xD »

Néanmoins, celui-ci s’expliqua après, à croire qu’il faisait ça juste pour embêter Ao.

« Mhhh, son vrai père n’est pas mort ? Je ne pense pas que se soit un mariage par intérêt, la famille de Takashi était extrêmement pauvre avant non ? Je ne vois pas l’intérêt d’une personne riche a se marier avec des gens comme ça ! Ca a peut-être un rapport avec nous s’il a voulut absolument l’envoyer ici, il voulait peut-être que l’ont prennent soin de sa petite belle-fille ! » Rire ironique de Ao « Mhhh, au tout cas, t’es allé voir le deuxième article de Miss Usawa ? Elle sait qu’on va donner une lettre rouge, et elle sait même à qui ! On devrait peut être faire plus attention quand on discute dans les couloirs non ? Simple précautions… Néanmoins, j’ai hâte d’être en face d’elle le jour ou on l’attrapera ! »

Ao s’arreta, ouvrit son sac et sortit une enveloppe rouge. Il la donna alors à Jun, avant de reprendre.

« Alors, on la lui donne ? »

Des cris se firent entendre derrière eux deux. Apparemment, plusieurs personnes avait vu Ao donner la lettre à Jun. Ao regarda alors en arrière, en leur faisant un grand sourire, juste pour les effrayer un peu plus.

« Maintenant, le lycée va être au courant qu’une lettre va tomber, et ils vont tous chercher à savoir qui l’a eut, pour ne plus l’approcher ! »

Ils ont de quoi se faire dans le froc, tu l'as dis bouffie ! Ahhahah !
Pardon, je me devais de la faire.

Junichirô parlait en langage des signes ? Ah bon ? Jusqu'au dernière nouvelle, il ne pensait pas en être capable … Ah moins que … Oh, il voulait parler de cette succession de geste sans queue ni tête ? Disons que s'il trouvait des gestes avec sa pensée, c'était plus simple de s'organiser. Qu'est-ce que vous voulez de plus, à part que c'est un génie et que ça va trop vite pour lui ?
Il se retourna lentement en s'inclinant comme un comédien, ouh mais c'est la classe à plein nez, ça.

- Tu m'en vois navré, mon cher. Un jour, tu comprendras peut-être ?

Il éclata d'un rire cristallin, presque sur du contraire.

Le rouquin prit les lunettes qui était sur le col de son t-shirt – Comment ça ? Vous n'étiez pas au courant qu'il portait des lunettes ? - et les posa sur son nez en inspectant le fond du couloir. Myopie oblige.

- Pauvre ? Tu m'en apprends choses, ajouta-il en passant un coup d'oeil par dessus ses lunettes, Même dans sa plus tendre enfance, les E5 n'existaient pas. Sauf des groupes qui ne durait que quelque mois y ressemblait. J'ai formé sa définition pour la faire croitre … Comment ils connaitraient notre existence ? Il réfléchit et se mit à frotter sa nuque, un peu perdu, A ma connaissance, on entend pas spécialement parler de nous hors de Crystal.

Jun-Jun tapota l'épaule de son camarade beuverie et plus si affinité en le gratifiant d'un sourire amusé.

- U-san, un sacré numéro. Je me suis pas retenu de l'interpeller à haute voix dans les couloirs, elle doit avoir une oreille qui traine partout mais, il croisa les bras tout en enchainant sur un balancement sur lui même, ce qui donnait une impression de danser, mais vaguement tordu, on ne prendra que des décisions capitales en dehors de l'université. On ne peut pas prendre le risque de se faire attraper aussi facilement.

Ah !
Un coup de feu, un coup de feu !

Ah non. Junichirô se raidit quand des cris strident vinrent lui écorcher les oreilles. Tout ça pour une enveloppe, je vous jure ! Il saisit l'enveloppe en hochant la tête, un sourire narquois, semblant d'innocence, s'étala sur son visage.

- Ou pour la détruire …

Le rouquin remonta ses manches et poussa un petit « Yosh ! » en tournant sur lui même.

- On se retrouve plus tard ? J'ai une course à faire !

Il se mit à trottiner comme un abruti, en dansant à moitié en plein milieux du couloir. Ce mec est fou, ce mec est possédé. Tout ce que vous voulez. Seul chose importante, il se garda de laisser l'enveloppe hors de vue avant de semer une panique monstre sur plusieurs mètres …

Monsieur Besshô se positionna face au casier de la dite Megumi. Sourire clinquant aux lèvres, donna un violent coup aux casiers qui s'ouvrit à la voler. S'il n'avait pas été numéro un, il aurait pu entamer une fière carrière de vandale.

La main fier et victorieuse, il installa l'enveloppe en évidence au milieu du casier. Sa porte se referma avec la même force qu'elle s'était ouverte. Un boucan monstre et un boulon qui risque de lâcher. C'est ça, la délicatesse d'un Besshô.

Takashi Megumi, Ciblé.
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