Arrivée d'Asana feat. Jun || TERMINE

[désolée pas trop d'inspiration, mais j'avais envin de poster xD ce sera mieux la prochaine fois ^_-]

Ca fait que trois jours qu’Asana est arrivée à Tokyo. Même si elle y a déjà été plusieurs fois avec sa tante, elle ne connait pas très bien cette ville. Le premier jour, c’était son déménagement. C’était Motoki Uchida, l’assistant de son père, qui fut chargé de lui trouver un appartement pour elle. Rien de très compliqué, un ou deux cous de fil, et la fille ainée du président Hanazawa, avait un appartement entre son université et le quartier de Shibuya. Donc pour en revenir au déménagement, tout fut si vite, en réalité la seule chose qui était incontestablement le plus pénible était sans nul doute le voyage… Asana détestait prendre l’avion… elle avait toujours le mal de l’air, et rien ne pouvait calmer ce trouble… et il n’était pas question de boire de l’alcool. Sa tante la surveillée de très prés ! Une fois à Osaka, elle découvrit son appartement. Un grand appartement avec bais vitrées, une grande chambre etc etc une espace de 60m² pour elle toute seule… Oui ça à l’air d’être grandiose, mais en y réfléchissant, elle allait vivre seule. Même si elle a un certain côté solitaire, elle n’aime pas vraiment être seule. Il était certain que son frère et sa sœur allait lui manquait, tout comme ses amies d’Osaka ! Une fois tout installée, sa tante proposa de rester une journée avec elle, afin qu’elle puisse se familiariser avec son appartement et surtout avec Tokyo ! Seulement, elle ne pu rester qu’une demi journée. Des affaires importantes devaient être réglées. En effet, elle était, avec son mari, la propriétaire d’une grande chaîne d’hôtel… et apparemment, s présence était une nécessité. Alors le calme se fit entendre, et les soupirs aussi ! Le dimanche, elle décida de se promener dans la capitale japonaise, mais rien de très amusant lorsqu’on n’a pas d’ami… elle fit l’aller retour entre son appartement et la crystal shyp university, puis elle se posa chez elle. Elle passa son temps à lire, et à papoter sur msn avec ses amies, enfin le peu d’amies qui étaient sur msn, vu qu’elles étaient toutes de sortie…

Le troisième jour… était le grand jour ! Le réveil sonna, elle devait se dépêcher… se laver, s’habiller, déjeuner et en route pour l’université… Elle préférait de loin aller en cours que de rester une journée de plus toute seule à faire les cent pas. Et tampi, si elle ne connait personne. Les écouteurs sur els oreilles, l’ipod sur le côté, et hop on est prêt ! Elle attendait le bus, il y avait plusieurs personnes qui attendaient avec elle… Le bus arriva… il était rempli, on pouvait se demander comment le véhicule pouvait rouler avec toutes ces personnes dedans… Elle réussit à se faire une place, en route pour l’université !

Elle loupa de peu son arrêt… comment atteindre la sortie, quand cinquante personne vous barrent le chemin ?! Il ne restait que cent mètre entre elle est l’école… Elle commençait un peu à être excitée, puis ses pensées allèrent vers ses amies, qui allaient elles aussi rentrer à l’université, mais toutes ensembles… sans elle. Elle aurait aimé aussi participer à cet évènement avec elle.

Elle arriva devant les portes… l’université devait avoir beaucoup de moyen pour être aussi bien entretenu. La cour était immense, il lui a fallut plus d’une minute avant de rejoindre le premier bâtiment ! Elle n’avait toujours pas prit son emploi du temps. Il lui fallait aller au bureau d’administration du département histoire de son université pour le récupérer… mais où aller… le bâtiment était tellement immense, et sans aucune indication… Elle était dans les couloirs… ils étaient très grands, avec des vitres très joli… et tandis qu’elle marchait, elle regardait tout autour d’elle dans le but de pouvoir apercevoir une inscription, ou quelque chose pour la renseigner sur le lieu où elle devait aller… c’est alors que sans faire exprès, elle bouscula quelqu’un…

Une nouvelle année recommençait pour Junichirô. Deux ans qu'il était dans Crystal à étudier la Littérature. C'était, à ce qu'on pouvait dire, son péché mignon. Décortiqué des textes et des auteurs, il pouvait y passer des heures interminables, ou presque. La folie ne l'avait pas encore touchée pour s'estimer acharné du travail, mais il était plus simple de travailler lorsqu'on aimait sa matière.

Quoi qu'il en soit, c'était lundi. Et le lundi, il commençait par deux heures de philo'. Excusez-moi, mais de la philosophie pendant deux heures, après un weekend tumultueux, il y avait des limites à l'engouement scolaire. C'est pourquoi Jun décida qu'il n'irait pas en philo' ! Maintenant, il avait l'habitude de sécher les cours qui lui passaient par-dessus la tête, alors deux pauvres petites heures au fond, qu'est-ce que ça changerait ?

Junichirô avait aujourd'hui décidé d'être un gentil garçon s'habillant correctement. Une tenue habituelle qu'il affectionnait en fait, pas de quoi casser des briques. Une chemise, une veste noire de créateur et le pantalon qui s'y réfère. Simple, mais élégant. Cette tenue contrastait beaucoup avec ses cheveux roux. Le numéro un de l'Elite se faisait à la fois remarquer par son statut et sa couleur de cheveux inhabituels. Vous voyez souvent des Japonais roux naturellement ? Peut-importe, on voyait sa tête d'assez loin, le soleil scintillait sur ses reflets auburn.

Le sécheur de philo' rebroussait chemin par rapport à sa classe. Pourquoi s'être levé s'il n'y allait pas ?

Supposons qu'il y a certaine chose qu'on ne préfèrerait pas savoir par rapport à l'Elite. Surtout qu'il avait payé un taxi pour s'être réveillé - encore une fois, un peu trop tard par rapport à son réveil. Mais comme à son habitude, Jun avait accusé son réveil d'avoir un retard considérable par rapport à son l'horloge interne.

Dans ce couloir géant qu'il avait eu l'habitude de traverser pendant déjà un an, les élèves qui restaient plantés à l'intérieur se calait contre le mur. Parmi eux, certains chahutaient bruyamment en parlant de Jun ; de mauvaises langues, des admirateurs et des commères de secondes zones. Parmi d'autres, des anciennes cibles et des cibles potentielles ; des élèves regrettant d'avoir eu un lien avec l'Elite, des élèves qui la fuyaient autant que possible. Junichirô faisait rarement un effet mitigé, il créait aussi bien la panique que l'admiration. Dans des rares moments, il pouvait croiser des étudiants neutres, que son statut où sa personne importait peu. Des étudiants qui le soulageaient des rumeurs, mais au fond, Junichirô ne supportait pas d'être ignoré ... Qu'il est indécis ce garçon !

Le rouquin ne prêtait plus attention aux étudiants qui le fixaient. Désormais, il considérait cette attitude comme la routine de l'Elite. D'ordinaire, il n'y avait personnes non plus au milieu du couloir. La démarche de l'Elite dissipait les émeutes, comme s'il s'agissait d'un mauvais film américain. Seulement, ce lundi à sécher deux heures de philosophie, Junichirô s'était mangé une fille ...

Il regardait en l'air, désintéressé par l'agitation dans son périmètre. Il tenait négligemment son sac sur une épaule pendant que l'autre traînait dans le fond de sa poche. Jun était décontracté et distrait. Un peu trop distrait pour être à l'affût des moindres faits et gestes d'une quelconque jeune fille perdue au milieu d'un couloir. Non. De ce fait, Jun' ne remarqua même pas qu'une ombre allait se méler à la sienne. Qu'une présence physique entrerait bientôt en collision avec sa propre masse corporelle. Le drame, la fatalité (j'ai un oral de français moi, je révise en même temps. Ahum.) tout arriva en même temps. La brune marcha en même temps que lui et elle s'encastra dans le roux. Je dis bien elle, parce que Junichirô ne se prend personne, c'est les personnes qui se prennent Junichirô ! Son sac chuta le long de son bras et se ramasser au sol. Le pauvre numéro manqua aussi bien de se ramasser au sol en emportant la fille avec lui que de brailler au scandale. Jun' était brusque et sanguin. Ce satané gosse de riche resta debout et fusilla la brune du regard, son sac restait au sol pendant qu'il le jugea d'un bref coup d'oeil.

- Tu dois être nouvelle, toi.

Jun' tira une conclusion hâtive. Si elle ne l'avait pas évité, c'est qu'elle ne savait ni qui il était, ni les consignes de sécurité pour ne pas s'attirer de problème. Mais sujet à un grand élan de bonté - et surtout parce qu'il n'a rien d'autre à faire puisqu'il sèche - Junichirô ne bougea pas d'un poil si ce n'est pour croiser les bras et adresser un fin sourire narquois à la brune. Il se fout d'elle, non ? Oh oui, cherchez-vous des poux !

[Et moi, j'avais envie de faire le con x) !]

Asana rentra donc dans quelqu’un. Le choc ne fut pas des plus violents mais assez pour faire tomber le sac de la jeune étudiante. Il se renversa sur le sol, étalant cahiers et trousse. Quant à la jeune fille, elle ne manqua pas elle aussi de tomber à terre, mais elle reprit l’équilibre, sauvée d’une honte certaine. Et elle se serait souvenue de son premier jour dans cette université comme celui où elle était tombée devant tout le monde. Pas très classe comme souvenir ! Et les élèves l’auraient appelé la fille qui est tombée à terre pour son premier jour de cours… non, ne tombons pas dans le paranoïaque. Asachan ne prit pas la peine de regarder qui elle a failli faire tomber, elle se contenta d’un bref pardon. Elle était bien trop préoccupée par son premier jour de cours et surtout où trouver ce fameux bureau parmi tous ces couloirs… c’est vrai cette université semblait être un vrai labyrinthe. Alors se soucier de qui elle avait failli renverser, c’était bien la dernière chose à laquelle elle voulait penser, le cadet de ses soucis comme disait-on.

Tandis qu’elle s’accroupit pour ramasser ses affaires, elle entendit cette personne s’adressant à elle. « Tu dois être nouvelle, toi » c’était une voix de garçon… Un ton un peu méprisant, le genre de personne qu’elle ne supportait pas. Et ce « toi », ne montrait en rien un personnage sympathique. Elle savait bien où elle était tombée… Cette université n’était pas le plus renommée du Japon pour rien. Tous les riches enfants y étaient admis, et leur parents comptaient sur les professeurs pour qu’ils aient leur diplôme avec mention (ché pas si les mentions existent au japon… tampi xD). Sa tante et son père eux même avaient étudié à la Crystal Shy University. On l’avait averti qu’elle y rencontrera du monde peu chaleureux.

Elle avait donc bousculé un garçon… Tout en souriant, elle chopa les deux cahiers tombés et les ramena dans le sac. Comme si c’était écrit sur son visage qu’elle était nouvelle. Faisait-elle tâche dans les couloirs ? Pourtant Ôsaka et Tokyo n’était pas si différent enfin de compte. A peu prés le même nombre de population, mêmes bourgeoisies, mêmes écoles. Ce n’est pas comme si elle débarquait de la campagne, comme Kumamoto. Ou peut être connaissait-il toutes les filles de l’université ? Sur quoi se basait-il pour dire ça ?! Mais peu importe, oui, elle était nouvelle c’était un fait.

Elle recommença le geste avec sa trousse, et referma le sac. Cette fois, elle le tint fermement, afin de ne pas renouveler l’expérience. Nanachan se releva et fixa donc l’étudiant. Une main par-dessus l’épaule tenant son sac et l’autre dans sa poche, il ne semblait pas bouger d’un poil.

- Oui… je suis un peu perdue en fait. Vraiment désolée de t’avoir bousculé. Tu n’as rien ? C’est bon ?!

Elle ne s’attendait pas à voir un « petit » garçon… d’habitude les garçons sont de natures grands enfin plus grands que les filles… Et là, elle était de la même taille que lui, ou un peu mois. Il était roux, une couleur qui semblait bien lui allait à première vu, oui, il paraissait mignon, et il avait le style qui allait avec... Néanmoins son sourire ne semblait lui pas sincère. Il était comme forcé, ou bien comme s’il se moquait d’elle. Non c’était plus sombre que ça. Ses yeux noirs étaient vraiment parfaits, comme angélique, mais il en était autre de son regard. Elle ne savait pas s’il allait la mordre ou juste se contenter de rester là et attendre qu’elle se mette à genoux pour s’excuser. Il n’en était pas question, ce n’était pas le genre d’Asana de se faire traiter ainsi, garçon ou fille, riche ou pauvre peut importe… le résultat aurait été le même.

Asana décida de passer à autre chose, elle n’allait pas non plus s’excuser vingt ans. Elle avait failli le faire tomber, elle aussi… Et puis, d’abord, lui aussi ne regardait pas où il allait ! Mais elle n’allait pas épilogué toute la nuit avec lui. Elle changea de sujet !

- Dis-moi… Tu ne saurais pas où se trouve le bureau administratif du département d’histoire ? S’il te plait !

Pardon ? Quoi, c'est tout ? Un petit pardon pour lui avoir barrer la route, c'est un scandale !
Junichirô était prêt à avoir l'air choqué, d'attraper la jeune fille par le col et lui demander c'était quoi son soucis (sans déconner, je le fais passer pour un monstre.) Ceci dis, il possédait quelques marques de galanteries enseigné par le passé ; être polie, gentil, gentleman. Il chassa cette mauvaise idée de s'énerver contre elle, sa popularité baisserait en chute libre et d'un autre côté, si elle était vraiment nouvelle, il comprendrait. Jun, compréhensif ? Ah oui, c'est possible !
Jun ne l'aida pas à ranger ses affaires, le sac du rouquin s'était retrouvé par terre au même moment de toute façon. Chacun ses problèmes. Cependant, elle souriait ; il s'avoua en toute honnèteté qu'elle avait un sourire ravissant. Elle était même très mignonne avec sa bouille ronde. Toutefois, l'heure n'était pas à l'analyse physique. Junichirô s'acquitta de ses songes pour s'entretenir de la présence de la demoiselle distraite.

Sherlock Holmes ou le Dr. Watson, on est pas trop sûr, avait encore raison. Comme dans chaque topic, Watson intervient, ça devient une habitude, je crois. Bref.
Alors comme ça, elle était nouvelle. Il fallait reconnaître qu'elle avait nécessairement la tête de l'emploi ; perdue, qui ne connait pas les habitudes de Crystal Ship. Oh, l'innocence des nouvelles restaient toujours adorable à voir. D'autant plus au moment où elle s'inquiète pour vous, alors que la faute vous revient de droit. Jun connaissait les lieux mieux qu'elle, il se prennait au-dessus des lois pour estimer ne pas avoir besoin de regarder devant lui et se plaignait. Pourquoi se plaindre d'une frimousse d'ange qui s'inquiète pour vous ? Junichirô émit un rire cristallin, ce genre de situation lui arrivait une fois tout les six mois, et encore.

- Mise à part que je me suis pris ton genou dans le tibia, je m'en sors pas mal ! Tu me redevra ça ~

Qu'il est lunatique, cet enfant !
Ceci dit, c'était plutôt mal avancé pour la brune ; drôle de couleur d'ailleurs. Si Jun la prévenait que ce n'était qu'une partie remise, il n'oublierait pas. Tout pouvait arriver, elle devait s'attendre à tout, même sans le savoir.
En tout cas, elle passait à autres choses. Ce n'était pas comme les gourdasses qui lui tombait aux pieds pour implorer son pardon, c'était ce qui l'horripilait et en temps normal, il faisait le contraire de ce qu'elle demandait.

- Eh ? C'est l'étage du dessous ça, Mademoiselle. Ca se voit que c'est ton premier jour !

Attirer pour mieux bouffer, c'est un credo ? Pour être véritablement méchant, le rouquin exigeait une dose d'ennui et qu'on aille à l'encontre de ses principes et de sa petite personne. Il n'était pas spécialement un monstre par nature, il avait besoin de l'étincelle pour allumer le feu (P'tain, je me mets à faire du Johnny ...) Ainsi, il se montrait aimable, à sa manière. Parfois sarcastique, méprisant et indéniablement vanité, ça pouvait plaire. Quoi qu'il en soit, chaque connaissance avait une utilité. Il se l'appropriait pour mieux l'utiliser. Des victimes de son jeu ? Des victimes prêtent à être des pions sur l'échiquier qui départageait Crystal ? Possible, oui.
Je vais vous faire peur, non ?

- Bon allez, j'ai rien à faire. Je t'accompagne, conclu t-il, tu fais de l'histoire, en première année ? Qu'est-ce qui t'as fais choisir Crystal ? Un dossier parfait et une compte en banque trop rempli ?

Junichirô avait aussi tendance à faire de son cas une généralité. Il réajusta son sac sur son épaule et fit signe à la brune de le suivre.

Elle ne le quittait pas des yeux, elle attendait une quelconque réponse de sa part. Mais c’est un rire qu’elle entendit dans un premier temps, ses dents étaient parfaites. Oui, il avait vraiment tout pour lui, aux premiers abords. Evidemment, elle ne le connaissait pas. Puis, il se décida de répondre. Le ton qu’il employa semblait avoir changé, il devint plus agréable que les secondes précédentes. Il lui confia s’être prit son genoux dans le tibia. Elle jeta un coup d’œil sur son tibia, il ne semblait pas être cassé ni mort… Il allait s’en sortir ! Pas de quoi chipoter. Même son petit frère n’en ferait pas une histoire, et dieu sait s’il est du genre précieux.

Lui redevoir… Elle a certainement eut plus de maux que lui. Son sac est seulement tombé, alors que celui d’Asachan s’est carrément renversé… Comme si elle lui devait un service ! La seule chose qu’elle pourrait lui rendre, c’était peut être de lui payer un café ! Asana ne retenu pas plus ses mots. Elle pensait qu’il avait dit ça comme une blague, ou bien quelque chose qu’on dit mais qu’on ne tient pas enfin de compte.

C’est alors qu’elle fut des plus surprise, il lui proposa de l’accompagner… non en réalité, il lui imposa sa présence. Pas que ça lui déplaise, tout au contraire, elle se sentirait moins seule, mais sa réaction fut des plus prévenantes. Elle lui avait juste demandé une indication, il décida de lui-même de l’y accompagner. Il remit son sac et fit signe à Asana de le suivre, comme si c’était un ordre, mais alors un gentil ordre. Alors Nanachan s’avança pour aller à sa rencontre, elle se plaça à son niveau et marcha à côté de lui.

Merci de m’accompagner… c’est gentil !

Le jeune étudiant questionna Asana, des questions banales, comme sa classe… Elle répondit par un oui. Un simple oui, elle n’était pas d’humeur très bavarde. Mais la dernière question était un peu gênante pour elle. Il n’était pas question qu’elle lui dise qu’elle avait été transféré ici afin d’être éloigné de sa famille pour avoir cassé le bras d’un garçon. Comme si elle pourrait avoir une mauvaise influence sur son frère ou sur sa sœur. Elle décida de répondre intelligemment, sans trop en dire.

Ca pourrait être les deux… mais ce n’est pas le cas. Dit-elle en lui souriant

Elle coupa court aux questions, enfin à ses questions ! Elle ne souhaitait pas qu’il se renseigne sur sa venue à la Crystal Shyp University, ou qu’il pose plus de questions sur son passé. Elle avait fait déjà assez de dégâts à Ôsaka, les gens la regardaient presque comme une tueuse, elle ne voulait en aucun cas que quelqu’un sache son secret ici. Les rumeurs vont vite, et elle ne voulait pas être ignoré des autres étudiants ou bien inspirer la peur dans leurs yeux.

Au fait… Je ne sais même pas qui j’ai bousculé ! Tu es… ?

[i]Tandis qu’ils marchèrent en direction du quartier des sciences humaines, tout le monde semblait s’écarter du couloir, se rapprochant des murs ou bien des fenêtres. Les yeux étaient tous ou presque tous rivé sur elle ou sur lui, ou bien sur les deux. Elle se sentit embarrassée par l’attitude des étudiants. Au début, elle cru que c’était du au fait qu’elle soit nouvelle… pourtant elle ne portait pas de pancarte avec écrit en gros « nouvelle étudiante ». Ou c’est peut être lui, oui peut être qu’il est vraiment populaire dans cette université et que toutes les filles le contemplaient… alors si c’était le cas, elle ne voulait surtout pas créer de problème et se battre contre des bécasses qui vont vouloir lui rendre des comptes tôt ou tard pour avoir marché à côté de lui. Elle devait se faire toute petite, c’était dans son intérêt. Non non, ça ne pouvait pas être ça, elle se refocalisé sur le fait qu’elle était nouvelle, et que c’était certainement normal ! Quoi que leur réaction semblaient quand même extrème…

C’est alors qu’elle entendit chuchoter, des messes basses, des petits bruits, comme des fragments de mots qu’elle ne pouvait distinguer. C’était vraiment gênant, mais lui, ne semblait pas en tenir compte, comme s’il ne les entendait pas ou peut être que si les entendait il et aimait ça ?... si c’était le cas, quel garçon étrange !

Mais elle n’osa pas en demander les raisons, elle pensait que ça passerait avec le temps, que les gens ne la verrait plus comme une nouvelle étudiante. Elle se doutait bien que les gens qui étaient dans cette université côtoyé le même lycée et bien évidemment le même collège. Alors une nouvelle pouvait se repérer facilement. Ils avaient vu au moins une fois le visage d’un des étudiants de cette université.[i]

- De rien, profite, c'est pas tous les jours que je fais des faveurs.

Junichirô annonça ces mots sur le ton de la plaisanterie, il se montrait gentillet. Faussement gentillet, il était scrupuleux de dire la vérité en y ajoutant une touche d'espièglerie. Il interprétait plus un double jeu fortuit qu'une apparence qui lui était désigné. Il jouait en sa faveur et dans l'intêrét de l'Elite, à quoi cela mènerait d'imposer illico la terreur chez une nouvelle ? Elle découvrirait par elle même. Si bien que, peut-être, elle ne trouverait pas les E5 si terrible. Cependant, elle ferait bien vite la différence entre les étudiants et l'Elite. Un fossé séparait les classes de l'échiquier, c'était définitif.

Lui, il s'intéressait à la vie des autres, la lady - n'est ce pas, de son côté n'avait pas l'air ouverte à parler de son arrivé à Crystal. Des problèmes de dossier ? Ou de la fraude ? Oh, s'il voulait en savoir plus, il pourrait soutirer des informations à la vieille dame en nage de l'accueil. Pour avoir ce qu'on veut, il faut faire des sacrifices. Ce n'était pas si dur d'avoir accès à un dossier quand on s'appelait Besshô. Il n'en demandait pas plus, sauf qu'elle, elle avait l'air de vouloir connaître son nom. Allons-y !

- Juni ... il marqua un temps de pause, Juni n'était qu'un surnom auquel il ajouta, 'chirô. Junichirô Besshô, Juni c'est ... moins commun.

Tout en évinçant quelques gêneurs et autres pipelettes en tout genre, Jun indiqua un escalier en colimaçon au fond du couloir. C'était plus calme, moins surpeuplé, moins chaleureux mais plus agréable. Bien évidement, Junichirô n'était jamais, au grand jamais, tranquille. Il y avait toujours un empêchement dans ses plans. Comme une pimbêche pour arriver au milieu de la route, prête à envoyer dégager la petite nouvelle. L'incongru de service se jetta au coup de Jun pour lui minauder des âneries écœurantes : Oh Jun, sors avec moi ... T'es de plus en plus direct à chaque fois que tu me vois ... Je sais pas comment te le dire ... Alors ne le dis pas ... Mais ...

- Écoute, si tu dégages pas dans les, il observa sa monte d'un coup d'oeil bref, dix secondes qu'il reste, je t'expédie dans le gymnase avec des ballons aussi gonflés d'air que ta tête. Maintenant, c'est très gentil de ta part mais l'E5 te tombera sur le coin de la gueule à force ...

C'était dit, fais, clair et net. Remettre les points sur les i ça ne fait de mal à personne. Ou presque, Jun était relativement sec et sur les nerfs dès qu'on lui prenait la tête. Le rouquin se tourna vers la brune et lui adressa un sourire énigmatique. Il était désolé de lui avoir montrer son sale caractère impulsif, mais il avait sur lui cet air de provocation qui aspire à se poser des questions sur sa vrai nature. Il n'y ajouta aucun commentaire, ou presque.

- Oublie tout ce que tu viens d'entendre, déclara t-il en lui plaqua un doigt sur les lèvres.

Sur ceux, il l'attrapa par le bras en la pressant vers l'escalier en colimaçon avant qu'il ne débite encore des absurdités. Ou ne trahisse sa propre cause, c'était à voir.

- Et la petite nouvelle en histoire, elle a un nom ?

Il lui avoua d’un ton taquin qu’il fallait qu’elle en profite, que ce n’était pas tous les jours qu’il faisait des faveurs. Une phrase qui fit sourire la jeune fille. Elle trouva sa remarque très amusante.

Dans ce cas je peux dire que je suis chanceuse… d’être tombé sur toi dans tes beaux jours !

Répondit Asana au garçon qui l’accompagnait. Puis il se présenta enfin. Elle pouvait alors mettre un nom à son joli visage. Junichirô… Junichirô Besshô, c’était son nom. Il semblait préférer qu’on l’appel Juni… moins commun disait-il... Le jeune homme n’aimerait-il les choses communes ?!

Junichirô hein… hmm. Laisse moi t’appeler Juni, puisque tu semble préférer. A moins que ça te gène. Dans ce cas… Junichirô me conviendra !

Ils approchèrent d’un escalier à colimaçon au fond du couloir. Asana ne savait pas si c’était le chemin le plus rapide, ou le plus sur, ou même si c’était le seul passage, elle faisait confiance à Juni… C’est alors qu’une fille sortit de nulle part sauta au coup de Junichirô. Elle semblait très jolie, avec un bon style, très amoureuse aussi. Mais ce dernier ne semblait pas apprécier, même pas du tout. Pendant un quart de seconde, Asana cru qu’elle était sa petite amie. Mais l’expression de son visage était si froid, si stoïque, qu’Asachan se sentait mal pour elle. Il ne posa même pas le regard sur elle, mais sur sa montre puis il détourna les yeux tout en lui conseillant de partir dans les dix secondes autrement il se chargerait de son cas. Puis il marmonna quelque chose concernant l’E5, comme quoi il lui tomberait dessus à la force…

Asachan ne savait pas quoi faire… Qu’est-ce qui était le plus impressionnant, le fait que cette fille se soit éperdument accrochée à son cou comme s’ils étaient ensemble, et ça ne semblait pas être la première fois, ou la réaction de Juni un peu trop excessivement menaçante voire violente envers elle. Il se tourna ensuite vers elle avec un sourire qui la laissait sans voix. Puis il lui plaqua son doigt sur ses lèvres pour l’empêcher de parler et ajouta qu’elle doit oublier ce qu’elle venait d’entendre… plus facile à dire qu’à faire ! Il attrapa son bras et la tira hâtivement vers l’escalier, comme s’il ne souhaitait pas rencontrer une autre fille ou quelqu’un d’autre. Tout ceci fit sourire Nanachan, qui trouvé dans cette situation une partie amusante, assez excitant d’un côté, et mystérieux de l’autre. Elle décida de ne pas poser de question au sujet de la jeune fille qui venait se faire envoyer balader par l’étudiant, ni même s’en intéresser, ses histoires n’était pas les affaires de la jeune Hanazawa, et elle ne compter pas s’en soucier.

Elle retira d’un coup, son bras de l’emprise du jeune homme, il faut dire qu’il serrait un peu trop fort. Exprès ou non ? Qui sait ?!

Il fini par lui demander son nom… C’était providentiel que ce moment allé arriver. Si elle ne lui donnait pas son nom elle allait paraitre mal poli et si elle lui donné, son nom ne paraitrait pas aperçut… et passer inaperçue était en quelque sorte un des buts qu’elle devait respecter.

Eh bien… Tu peux m’appeler Asachan, ou Nanachan. Tu as le choix ! Répondit-elle à la question avec un sourire qui marquait son embarra. Si je dis tout, tout de suite, où est le mystère… ajouta-t-elle d’un ton assez joueur

Une fois devant l’escalier, elle s’arrêta afin de le laisser grimper le premier. Bien sur, une fois en haut, elle ne saurait pas où aller. Il valait mieux qu’il monte l’escalier avant elle.

Une question préoccupée Asana… Elle ne savait même pas ce qu’il étudiait.

Et toi ?! Qu’est-ce que tu étudies dans cette université?

Juni, c'était parfait. Un surnom que le rajeunissait en somme. Juni rappelait l'instinct juvénile du garçon, plus que Jun.

Après une magnifique démonstration de fanatisme acharné et lui prouver qu'il pouvait être dans ces moments d'intense médisance, Junichirô avait trainé sa joyeuse camarade de première année sans qu'elle ne bronche. Un point positif marqué dans son camp. Au moins, sa prestation lui avait accordé le mérite d'être libéré de tout autre attaque jusqu'à terminer la traverser de ce couloir ; qui aurait pu paraître interminable dans une autre circonstance. L'ambiance démontrait particulière l'importance du numéro de l'Elite, il affirmait tout à la fois ; le charisme et l'allure , les préjudices contre les étudiants et le respect incarné. Jun' aurait pu être tout aux yeux de certains et rien à la vue de d'autre. Les avis mitigés cultivé la personnification d'un dieu local et l'éloquence d'un diable à patte.

Bien heureusement, ils arrivèrent tout deux dans l'escalier en colimaçon et comme prévu. Il était vide. Plutôt sombre et mal fichu, mais tranquille. On risqua à la fois de s'emmêler les pieds dans les marches et de déraper sur la rambarde pas très sûr. Personne ne passait jamais par-là, une des raisons pourquoi l'institue prenait à la légère l'entretient de ce passage. Il était pourtant plus rapide. Mais l'Elite passait plus souvent par là, c'est une des raisons pour laquelle le lieu était désert. La brune s'en rendrait compte avec le temps.

- Du mystère ? Ça me va, je le découvrirais dans ce cas ; compte sur moi !

Elle n'avait aucun soucis à se faire. Deux trois mots bien placé et le tour serait joué, non ? Peut-être pas aussi simple qu'il l'imaginait, mais il obtenait pratiquement tout ce qu'il voulait. Un gène Besshô qui n'était pas à négliger. Jun avait l'art et la manière de s'approprier les mots. Il était beau parleur mais jouer avec magnificence de se langue maternelle. De ce côté là, il était bien fourni.

Le rouquin passa devant Nanachan donc, tout en la prévenant de faire attention où elle mettait les pieds si elle avait tendance à être un peu gauche avec son corps. Elle pouvait se rattraper sur lui au pire, il n'était plus à ça près. Il ajouta qu'après s'être encastré dans sa petite personne, une deuxième fois n'aurait pas d'importance. Quoi qu'il en soit, elle était prévenu. Le prochain étage n'était pas bien loin, mais les marches exiguës ne facilitait pas cette ascension. L'escalier était un vrai merdier, pour être franc !

- La littérature. Et je suis l'option danse. Je danse depuis que je suis tout petit, j'ai continué sur ma passion ! Tu as une option particulière, c'est vrai que Crystal est varié. On rencontre de tout ici. J'ai des matheux dans ma classe.

Il s'arrêta brusquement au milieu de l'escalier pour faire face à Nanachan.

- Tu connais des gens par ici, où tu es seule à débarquer dans cet énorme université blindé de gosse de riches aux caractères vénales ?

Juni prononça cette phrase d'une ironie profonde. Il était lui-même l'incarnation d'un gosse de riches avec un caractère vénal rongé jusqu'au sens. Alors si ce n'était pas pour ça, ni pour un excellent dossier - puisqu'il avait intégré Crystal Ship avec tout à la fois. Peut-être qu'on lui en avait parler.

Après l’incident de l’autre fille, l’ambiance semblait un peu froid… non pas entre eux deux, quoi qu’Asana trouvait que Junichirô y avait été un peu fort avec elle. Mais elle ne s’en inquiéta pas davantage. Après tout elle ne connaissait pas le début de l’histoire. Il devait certainement y avoir une raison à son comportement froid envers elle. Quoi qu’il en soit, plus personne ne fit irruption au cou de Juni.

Ils arrivèrent donc devant l’escalier en colimaçon. Un endroit peu éclairé et surtout très négligé par les femmes de ménages, comparé au reste du bâtiment qui semblait parfaitement nettoyé, et surtout lumineux. Elle trouva étrange qu’il l’emmena prendre ce chemin, elle était sur qu’il y avait un autre endroit beaucoup plus sur. L’escalier était désert, un peu comme mal famé, ce n’était pas qu’Asachan avait peur, loin de là, juste que ça semblait réellement bizarre.

Il assura qu’il découvrirait ce mystère… Asana ne le prit pas au sérieux. Elle pensait qu’il oublierait tout ceci après qu’il se soit séparé, et peut être même qu’il oublierait tout simplement son visage, et qui elle est ! En tout cas, elle n’oublie pas les visages qu’elle rencontre, peut être qu’elle n’a pas le don pour retenir les prénoms, mais les visages, ça elle n’oubli jamais !

Comme prévu, il passa devant elle et grimpa le premier dans l’escalier. Il lui prévint de faire attention où elle mettait les pieds, surtout si elle avait tendance à être maladroite avec son corps. Il n’avait pas totalement tord. Asana était souvent étourdie, elle ne faisait jamais vraiment attention à ce qu’elle faisait, exceptée quand il s’agissait de son sport favori. Il ajouta qu’elle pouvait s’accrocher à lui au pire, qu’il n’était pas à ça près. Être bousculé une deuxième fois n’avait plus d’importance pour lui. Ces propos avaient l’air un peu sarcastique, mais ils firent sourire Asana, le trouvant assez amusant enfin de compte…

Les marches étaient réellement raides, l’étudiante s’avoua que ces escaliers étaient dangereux. Si elle s’en était rendu compte, elle-même, alors d’autres personnes aussi, et pourtant des élèves continuaient de l’emprunter, personne n’avait fait condamner ce passage… Nanachan pensait que cette université était de plus en plus étrange. Elle avait certains côtés sombres qui étaient caché.

Il était en littérature… ce n’était en rien le point fort d’Asana, bien sur elle connaissait beaucoup d’auteurs, autrement elle aurait eut un handicape dans sa section. Ces artistes faisaient également parti de l’histoire. Il continua en révélant qu’il avait une option, la danse. Ca devait être passion chez lui, d’après ses dires. Des mots qui firent encore une fois sourire Asana. Elle le regarda de dos, ce petit homme assez mince et l’imaginait dansant sur une musique classique, puis sur du visual kai…

J’ai pris l’option sociologie. J’aime bien étudier le comportement des civilisations. Ca m’aide à mieux comprendre le monde qui nous entoure…

Dans ses pensées, elle continua de grimper les marches tandis que lui s’était arrêté d’un coup, sans même prévenir. Il se retourna se trouvant alors face à elle et ils se retrouvèrent très proches. Elle en fut la première surprise, et par reflexe, elle descendit d’une marche, manquant de la loupé, elle se rattrapa à la rambarde. Il en était moins une pour qu’elle descende l’escalier sur le dos.

Blindé de gosses de riches au caractère vénal ?! J’espère que vous n’êtes pas tous comme ça… Tu te considères comme tel ?

A quoi s’attendait-elle en fréquentant ce genre d’université privé. Elle ne risquait pas de voir un élève n’ayant ni les notes suffisantes, ni même l’argent dans cet établissement. En réalité, elle n’avait pas vraiment réfléchit sur le sujet. Elle était bien plus préoccupé dans un premier temps par sa famille - enfin ce qu’il en restait - qu’elle avait laissé à Ôsaka et dans un deuxième temps par ses amis qu’elle ne reverrait que deux ou trois fois par an, pendant les vacances scolaires, et encore si elles étaient disponible.

Non malheureusement, je ne connais personne ici… Ce qui fait de toi la première personne que j’ai rencontré ! Après à toi de voir si c’est une chance ou de la malchance…

Junichirô conduisait Asachan vers la mort. Officiellement vers l'étage du dessus, officieusement, ils avaient mis les pieds dans un boxons à s'en tordre le cou. Le littéraire de deuxième année s'en fichait royalement, il passait toujours par là et connaissait très bien cet escalier ; ce qui n'était pas précisément le cas des nouveaux. L'escalier était de taille tout à fait ordinaire, la taille réglementaire de la hauteurs de plafond. Ceci-dis, on a toujours l'impression de faire beaucoup plus de pas dans un escalier en colimaçon, non ?

Asachan s'initiait donc à la sociologie. Étudier le comportement humain s'avérait ne pas être un grand avantage pour le roux. Si elle cherchait à comprendre le fonctionnement et le mécanisme emberlificoté de sa petite tête, il était mal barré.

Jun avait le chic pour surprendre les gens et avoir des réactions à côté de la plaque. Comme faire demi tour brusquement, par exemple. Il prenait ses interlocuteurs au dépourvu, mais ce n'était pas plus mal. Asachan, quand à elle, échappa de peu à redescendre les marches sur le dos. Le rouquin étouffa un rire moqueur et la retint par les épaules avant qu'elle ne se casse une jambe.

- Si tu tombes maintenant, je ne veux pas être victime des services sociaux :3

Il descendit une marche à son tour, une marche d'écart plus une demi tête les séparaient. La définition des étudiants de Crystal n'était pas loin de la vérité ; Jun était victime de son terrible caractère impulsif et colérique. La plupart des étudiants étaient fortunés - à défaut d'avoir un dossier exemplaire, c'était un bon moyen de rentré ici, graisser la patte du directeur. Il excusa un figure effronté et toisa Asachan d'un clin d'œil calculateur.

- Vénal ... J'ai un caractère adorable, non ? Jun se basait sur ce qu'il avait dit précédemment, elle devait oublier ses réactions excessive. Riche, juge pas l'apparence.

Junichirô redescendit une marche et passa un bras autour de l'épaule de la brune. A partir de là, il lui braqua sa main sous le nez et fit pivoté sous son nez une bague certainement sortit de chez Cartier ou autre bijoutier réputé être hors de prix. Sans changer de position, il poussa Anna à continué l'escapade des marches. Il aurait le temps de lui expliquer quelques détails techniques sur Crystal et les classes socials qui départageaient une partie des étudiants. C'est malheureux à dire mais l'argent nous contrôle les enfants (Je ne suis pas un communiste !)

- Tu vois, pour être caractériellement invivable, il faut avoir été pourri gâter toute sa vie. Tout, tous de suite. Une notion que les rupins et autres petits richards du jolie monde sont capables de définir. Nous, on marche à la carte gold. On bouffe sur le compte à papa. On explose le plafond de la carte de crédit dans des futilités. On fait la fête comme les autres font leurs courses. Si tu veux, j'ai toujours vécu dans ce monde. Ca fait de moi un connard ?

Comme prévu, Junichirô avait tenu son discours jusqu'à la destination désiré d'Asachan. Il pouvait la laisser se débrouiller à partir de là, ou pas. C'était comme elle voulait. Il retira son bras et le planta devant lui, son regard la pénétrant jusqu'aux entrailles. Quelle poésie.

- Je n'ai pas de définition.

Si n'est le Big Boss de l'E5. Après, ce n'était qu'un détail. Il se retourna en lui frottant la tête affectueusement, lui demandant au passage si elle serait capable de se débrouiller jusqu'ici. Elle avait le choix de prendre congé de sa compagnie attirante mais dérangeante. C'était à voir, sa réponse serait enclin au jugement de l'E5.

Asachan ne manqua pas de tomber dans l’escalier, Juni la rattrapa par l’épaule tout en riant moqueusement de cette dernière. Comme si c’était amusant de la voir tomber.

Les services sociaux… elle n’avait pas besoin de ça en ce moment. Elle voyait déjà les grands titres dans les journaux. La fille du président Hanazawa à l’hôpital. Elle aurait encore été l’objet d’attention et pas dans le bon sens. Ca aurait dégradé la relation avec son père qui n’était pas des plus joyeuses, alors imaginez le massacre… Il l’aurait envoyé en Europe (xD), ou sur Mars…

Alors qu’ils étaient à une marche d’écart, Junichirô descendit lui aussi d’une marche se retrouvant ainsi plus proche d’elle. Il passa son bras autour de son. Asana fut très surprise de son geste. Ce n’était pas pour lui déplaire, mais elle ne s’attendait pas à autant de familiarité de sa part. C’est alors qu’il braqua devant elle une bague, une magnifique bague, qui en temps normal aurait fait sourcillait et sourire n’importe quelle fille. Mais ce n’était pas le cas de Nanachan. S’il pensait l’impressionner en sortant ce genre de bijoux, il avait totalement tord. Elle en avait vu des biens plus étincelants sans pour autant que ça lui en donner l’envi d’en porter une à tout prix. En bref, elle était indifférente pour ce genre de chose, et ça depuis toute petite. L’éducation un peu trop stricte de son père aurait malgré tout porté ses fruits ?! Un peu contradictoire, une éducation qui n’est pas basé sur l’argent mais elle est reçue et étudie à l’université la plus couteuse du pays… peut être… mais le père de la jeune étudiante voyait en cet établissement, plus le taux de réussite que le compte en banque de ceux qui arpentés les murs de la Crystal Shyp University. Voici donc l’explication…

Toujours le bras autour du cou de la jeune Hanazawa, le jeune homme l’entraina hors de l’escalier en argumentant sur le fait d’être un gosse de riche. Asana le regardait alors étrangement. Non seulement il lui sortit une bague qui n’avait rien à voir dans le contexte, mais ensuite, il aborde sans complexe l’usage qu’il fait, lui et ses semblables, de l’argent gagné par leurs pères. Il ajouta aussi utiliser la gold carte comme si c’était quelque chose de naturel… Il passait alors vraiment pour un vantard… Asana avait, elle aussi une gold carte mais ne souhaitait pas qu’on le sache, et lui le cri presque dans les couloirs. La vantardise était bien un défaut qu’elle trouvait méprisant. Comment peut-on se vanter de telle chose, juste à cause d’un hasard de naissance, il fut bien plus chanceux qu’un étudiant qui doit avoir trois travails pour payer ses frais d’inscriptions dans une université modeste. En l’espace de quelques secondes il passa de garçon charmant et politiquement correct à fils à papa arrogant. Genre de chose que la jeune fille ne supportait pas, néanmoins, elle trouva une certaine attirance pour ce genre de garçon. Ce genre d’homme capable de lui tenir tête, elle trouvait ça tout aussi séduisant chez un homme, sans non plus tomber dans l’excès…

Sa façon de présenter les choses la subjugua, elle en oublia même qu’il avait son bras autour de son cou. Elle en était bouche bé, elle mit quelques secondes avant de répondre… c’était bien l’une des rares personnes à avoir réussi à la rendre ainsi !

Tu sais, l’argent c’est bien ! L’argent c’est beau ! Mais ça n’achète pas tout… crois moi je sais ce que je dis ! Elle s’arrêta quelques secondes avant de reprendre Et souvent, ce genre d’attitude cache une blessure, un manque, que sais-je…

Il enleva son bras autour du cou de l’apprentie historienne, la laissant ainsi libre, puis il ajouta qu’il n’avait pas définition. Il lui frotta la tête comme si c’était un geste amical ou même affectueux. Elle qui détestait qu’on lui touchait les cheveux, elle fut servit. Elle se recoiffa tant bien que mal avec ses doigts.

Merci Juni, je pense pouvoir me débrouiller toute seule. En plus je t’ai assez fait perdre ton temps. J’espère qu’on se recroisera dans les couloirs. Et avec un sourire, elle ajouta.Et je te promets que cette fois-ci je ne te rentrerai pas dedans.

» Arrivée de Justine
» Au secours. // TERMINE
» Comme un air de rencontre ... [Terminé]
» Traine dans les rues... || TERMINE
» Première rencontre[Anna'] || TERMINE